Voyage de Laure Nayach et Cyrille Bernet en novembre 2012


Départ de Bordeaux avec quelques bagages…..

Après avoir profité de la moiteur d’une nuit tropicale nous chargeons des cartons de livres pour faire un premier voyage à la bibliothèque : pas de doute, la fréquentation est évidente!!!

Prêts de livres, conseils, révisions rythment les allées et venues des uns et des autres : élèves de primaire, collégiens, étudiants ou professeurs.


Plus tard, nous commençons la journée à l’école maternelle d’Adjohoun avec Elisabeth. Force est de constater que l’association est bien entourée :

Le lendemain, à la demande de Basile nous passons au dispensaire de Gbekandji 2 : la santé est un enjeu qui va de pair avec la scolarité. La rendre accessible à tous les enfants est un principe important pour Basile qui voit souvent des jeunes empêchés dans leurs études par une crise de paludisme ou autre.
L’équipe du dispensaire conçoit avec nous un registre de suivi des jeunes qui viennent en consultation. L’idée est de faire comprendre aux jeunes qu’il ne suffit pas de venir une fois mais qu’il faut s’assurer de la guérison. L’accent est aussi mis sur la prévention. Basile pourra travailler en commun accord avec ce dispensaire de façon à sensibiliser les jeunes.

A l’école primaire de Gbekandji 2, les lavabos à côté de l’abri cantine vont être installés. Pendant ce temps, la classe continue. Nous avons aussi rencontré nos partenaires et les élèves du Centre des déficients visuels Paul Rival. La machine Perkins apportée par l’association pour transcrire du Braille a fait des heureux… !

Une visite s’est improvisée au nouveau centre pour enfants handicapés mentaux créé par André Gbodja et l’association Amitié Bénin Sud Loire.
Puis, nous avons rencontré des personnes qui ont le même discours ou les mêmes idéaux que nous au Centre Vignon (centre d’apprentissage pour jeunes filles en difficultés), à la Ferme Adonaï (inspirée du centre Songhaï) et à l’orphelinat d’Azowlissé qui accueille 24 jeunes avec pour projet de les amener au Baccalauréat.

Que de rencontres, que de dynamisme, que de chaleur….humaine. Nous voyons au fil de nos séjours l’impact de la petite contribution d’AEB à l’émancipation de ces jeunes : garçons ou filles, avec ou sans parents, manuels ou doués pour les études. Cette jeunesse est comme un grand souffle dans la voile d’un bateau. Notre modeste regard positif, notre attention les encourage et leur permet d’imaginer leur vie, leur avenir. Karine et moi nous sommes parties au Bénin accompagnées et guidées dans cette aventure béninoise par Anne-Marie et Thérèse, de véritables africaines, attentionnées et compréhensives. C'était pour nous l'occasion de découvrir pour la première fois un pays d'Afrique Occidentale et surtout de prendre réellement conscience de tout le travail effectué ici et là-bas par l'association.

Nous avons pu nous rendre compte de l'ampleur du travail engagé, des efforts fournis, de l'argent investi et nous pouvons vous assurer que les dons servent à améliorer un quotidien difficile et contribuent à redonner espoir.

Nous retiendrons une chose forte, intangible, c'est l'optimisme et la conviction de Basile et Elisabeth, ces travailleurs acharnés, infatigables qui œuvrent inlassablement pour une seule et unique cause : l'éducation, seule capable de rendre libres les enfants, futurs citoyens et acteurs de ce pays en devenir.

Laure et Cyrille

     
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